La sécurité et la confidentialité des données sont aujourd’hui des enjeux majeurs pour toutes les organisations qui manipulent des informations sensibles. La saisie de données, souvent externalisée ou partagée, exige une grande vigilance à chaque étape. Vous souhaitez vous assurer que vos opérations se déroulent dans un cadre rigoureux et sécurisé ?
Voyons de plus près les principaux risques liés à la manipulation de données confidentielles et les bonnes pratiques à adopter pour mieux les protéger.
Pourquoi la saisie de données soulève des enjeux de sécurité ?
La saisie de données implique souvent la manipulation d’informations sensibles. Il peut s’agir de données personnelles, financières, médicales, contractuelles, etc.
Qu’elles soient réalisées en interne ou externalisées, ces opérations doivent respecter des règles strictes pour éviter toute fuite, altération ou mauvaise utilisation.
La sécurité ne concerne pas uniquement la protection contre les cyberattaques. Elle inclut aussi les procédures internes, les accès utilisateurs, la traçabilité et la confidentialité des documents.
Les obligations réglementaires à respecter
En France et en Europe, la saisie de données est soumise au RGPD (Règlement général sur la protection des données), dès lors qu’il s’agit d’informations à caractère personnel. Cela implique notamment :
- La limitation de l’accès aux données,
- L’anonymisation ou pseudonymisation si nécessaire,
- La conservation limitée dans le temps,
- La traçabilité des interventions sur les fichiers.
Les organismes publics, les prestataires, mais aussi les entreprises privées sont tenus de documenter leurs procédures pour prouver leur conformité.
👉 Consultez : Saisie de données personnelles : quelles obligations RGPD ?
Les risques liés à un mauvais encadrement
- Des fuites de données,
- Des violations de confidentialité (ex. : accès non autorisé à des données RH, médicales, etc.),
- Des erreurs de saisie menant à des litiges comme des informations erronées sur des contrats,
- Des sanctions en cas de non-conformité au RGPD ou à d’autres normes sectorielles.
La sécurité est donc un enjeu juridique et réputationnel, au-delà de l’aspect technique.
Les bonnes pratiques pour sécuriser le processus de saisie
- Définir des droits d’accès stricts par profil utilisateur,
- Chiffrer les données sensibles lors du transfert ou du stockage,
- Formaliser les protocoles de traitement (checklists, versionning, etc.),
- Intégrer des étapes de contrôle qualité avec validation croisée,
- Encadrer l’externalisation avec des clauses contractuelles adaptées (NDA, auditabilité…).
👉 Voir guide : Bonnes pratiques pour traiter des données sensibles
Internalisation vs externalisation : quelle approche est la plus sûre ?
Les deux modèles peuvent être sécurisés à condition qu’ils soient bien encadrés :
- En interne : le risque vient souvent d’un manque de procédure ou de rigueur dans la gestion des accès.
- En externe : la priorité est de choisir un prestataire qualifié, certifié si possible, et de formaliser précisément les attentes (protocoles, traçabilité, délais, contrôles…).
La sécurité et la confidentialité ne sont plus de simples options. Elles sont au cœur de toute stratégie de traitement des données.
Dans un contexte réglementaire exigeant et face à la multiplication des risques, mettre en place un cadre strict et audité pour la saisie de données est désormais indispensable.
👉 Pour aller plus loin : Comment sécuriser les fichiers clients dans Excel ?
À découvrir également :
- Les différents types de saisie de données
- Outils et logiciels pour la saisie de données
- Externaliser la saisie de données : pour qui, pourquoi ?
- Le métier d’opérateur de saisie : rôle, missions, conditions
- Automatiser la saisie de données : méthodes et outils
- Comment assurer la qualité des données saisies ?